HOMMAGE À DOMINIQUE TREMBLAY

L’HOMME, L’AMI, LE PARTENAIRE ET LE CRÉATEUR

Rarement il m’a été donné de rencontrer dans ma vie une homme d’une grandeur d’âme aussi remarquable, d’une telle intégrité d’esprit et d’une telle générosité à tous égards, que mon ami Dominique Tremblay. Sans être nécessairement des « âmes-sœurs », je suis persuadé que nous nous sommes déjà connu dans quelque vie antérieure, et même que nous avons déjà eu affaire à travailler ensemble d’une façon ou d’une autre tellement nous semblions poursuivre les mêmes avenues.

Depuis plus de quarante ans, notre amitié nous a permis, entre autres réalisations, de fonder ensemble, sous le  vocable évocateur de La Tradition Simultanée Enr. une compagnie de conception et de production artistiques (spectacles, disques et autres événements), dont particulièrement la création et la réalisation d’un grand spectacle intitulé Les Sept Paroles du Québec, présenté en France. Cet événement-spectacle mettait en vedette 7 poètes et 7 musiciens d’ici : ce fut  la réelle fusion poésie-musique, une réelle interpénétration d’une seule et même réalité nouvelle, rarement entendue jusque là.

Depuis plusieurs années déjà, cette idée me tenaillait l’esprit et Dominique y a adhéré sans hésitation et nous avons eu raison car ce fut, en 1980, l’un des spectacles les plus prisés du Festival International de Théâtre d’Avignon.  Nous venions d’ouvrir une nouvelle ère en ce domaine et, n’eut été que du succès de cet événement, en grande partie dû à notre similarité d’esprit en tant que créateurs, que j’aurais été satisfait de notre partenariat.

Je profite de l’occasion pour offrir en mon nom personnel ainsi qu’au nom de ma compagne Esther qui l’a également bien connu, nos très sincères condoléances à sa compagne de vie Hélène qui a tant fait pour lui, à ses frères : Gilles, René, Alain-Marie et Michel-Thomas ainsi qu’à leurs compagnes, ses neveux et nièces, ses amis ainsi qu’à tous ceux et celles qui ont eu le plaisir de travailler avec lui.

Merci mon cher Dominique d’avoir existé et, au nom du patriote que tu fus, je te dis « A la prochaine fois »

Ton éternel ami,  Yves-Gabriel, poète.